Les technologies au service de l’enseignement de la psychiatrie

Capture d’écran Dossier électronique psychiatrique (MYLE)

Capture d’écran
Dossier électronique psychiatrique (MYLE)

Caméra de télésupervision VALT Bureau du résident Samir Fahrloul R1

Caméra de télésupervision VALT
Bureau du résident

Dossier psychiatrique électronique et centralisé

L’ensemble des sites ambulatoires du département centralisent l’information et les notes cliniques dans un dossier électronique (DMÉ) infonuagique, accessible en tout temps, de partout et depuis toute plateforme. D’utilisation formidablement intuitive, le DMÉ permet la soumission de notes pour correction et révision, de la part du résident à l’endroit de son superviseur. Il permet aussi la prescription électronique directe aux pharmacies communautaires, et la communication électronique avec le patient, grâce à un portail sécurisé : les résultats de laboratoire, requêtes, mais aussi échelles et questionnaires de suivi clinique peuvent être ainsi dirigés directement au patient, en préparation à une visite de suivi subséquente.

Des psychiatres du département collaborent directement avec le fournisseur du DMÉ, afin d’en assurer l’amélioration continue.

Télésupervision des psychothérapies

En psychothérapie, la supervision directe nuit au traitement et à l’apprentissage. Solutions fréquentes, le miroir d’observation (miroir sans tain) et la caméra statique (en circuit fermé vers une salle d’observation) permettent une supervision déjà beaucoup moins envahissante et un déroulement plus naturel de la séance. Toutefois, ces solutions souffrent de certains désavantages, de l’encombrement de l’espace ambulatoire à la nécessité d’une supervision synchrone. Pour ces motifs, le programme délocalisé a choisi de se prévaloir d’un système de télésupervision dernier-cri (VALT) : chaque bureau de résident est équipé de deux caméras grand-angle en faisceau croisé ainsi que d’un microphone à gain optimisé. À la simple pression d’un commutateur mural, le résident qui amorce une séance de psychothérapie active un enregistrement de la séance sur serveur sécurisé (intranet) : son superviseur - psychiatre, psychologue ou travailleur social (en thérapie conjugale) -, peut accéder à l’enregistrement en temps réel ou asynchrone, depuis n’importe quel ordinateur branché à l’intranet des cliniques ambulatoires, greffer à l’enregistrement des signets et commentaires, puis réaccéder à l’enregistrement annoté en compagnie du résident afin de fournir une rétroaction précise et hautement pertinente.

 
En supervision directe de consultation vidéophonique Les Drs Jean-Marc Chianetta, professeur, et Taïna Doiron-Sonier R4, résidente du parcours central (Sherbrooke) en stage de gérontopsychiatrie au sein de l’équipe Moncton Clinique de psychiatrie de Dieppe

En supervision directe de consultation vidéophonique
Les Drs Jean-Marc Chianetta, professeur, et Taïna Doiron-Sonier R4, résidente du parcours central (Sherbrooke) en stage de gérontopsychiatrie au sein de l’équipe Moncton
Clinique de psychiatrie de Dieppe

Clinique vidéophonique

Les ressources technologiques dont disposent le programme délocalisé et le département de psychiatrie du CHUDGLD auront permis une rapide adaptation aux contraintes imposées par la pandémie de Covid, notamment l’amorce de cliniques individuelles et académiques vidéophoniques. Le DMÉ (MYLE), accessible à partir de tout ordinateur - personnel ou institutionnel -, permet au résident d’établir une connexion triangulaire sécurisée avec le superviseur et le patient, sans que ce dernier ne soit forcé à installer d’application dédiée ou s’inscrire à un service privé. Les fonctions de contrôle de la caméra permettent au superviseur de n’apparaître qu’aux moments les plus stratégiques de l’entrevue du résident, répliquant le fonctionnement d’une consultation au miroir.